La COP26 s’est déroulée du 1er au 12 novembre à Glasgow en Ecosse. Les Etats signataires de la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques se sont retrouvés pour discuter de l’état du Climat ainsi que de la (non-)application de l’accord de Paris, signé lors de la COP 21. Tout un programme qui a accouché de -spoiler- : rien, ou presque.

Dans son discours, Emmanuel Macron a martelé : « La clé […] est que les plus gros émetteurs […] rehaussent leurs ambitions dans les 15 jours qui viennent, c’est le seul moyen de recrédibiliser notre stratégie ». Une intervention qui sonne comme des paroles et paroles et paroles (Dalida ft. Alain Delon): La France a été condamnée deux fois, pour non-respect de ses objectifs climatiques (c’est même l’Affaire du siècle !).

Après le cuisant échec de la COP 25 de Madrid, les enjeux de cette COP 26 étaient pourtant essentiels. Selon l’ONU, notre trajectoire actuelle nous mène vers un réchauffement de 2,7°C à horizon 2100. Un scénario catastrophique alors même que l’accord de Paris vise à fixer l’augmentation des températures à 1,5°C. 

L’ensemble des rapports scientifiques (comme celui du GIEC) font état de notre trajectoire apocalyptique. Au-delà des mises en scène et des effets d’annonce, le monde entier a plus que jamais besoin d’acteurs étatiques qui œuvrent pour une coopération ambitieuse et respectueuse des accords internationaux. Dans ce contexte, la France a un devoir d’exemplarité particulier. Dalida n’en pouvait plus des caramels, bonbons et chocolats, nous n’en pouvons plus de ces discours creux, des fausses promesses et du statu quo.

Quelles propositions politiques ? Décarboner l’économie complètement d’ici 2050, tendre vers 100% d’énergies renouvelables pour l’électricité et les transports, et investir dans la création d’emplois “verts”. Ces objectifs font rêver et pourtant ils sont atteignables. 

Notre députée européenne Aurore Lalucq défend ces ambitions avec le « Green New Deal », virage radical et nécessaire face à une irréversibilité climatique. Cela passera par l’introduction d’indicateurs environnementaux et des investissements massifs comme  dans l’isolation thermique des logements.

Pour porter ces revendications, des jeunes du monde entier ont décidé de se mobiliser pour mettre une pression directe sur nos dirigeants. Place Publique et Place Publique Jeune ont démontré leur solidarité envers ces actions lors de manifestations partout en France le 6 novembre.

Alors rejoignez-nous, mobilisons-nous, et enfin, disons stop aux paroles en l’air de nos dirigeants : il en va de notre survie collective.



12 novembre 2021 | Place publique Jeunes