Alors que Donald Trump met en place une pratique autoritaire du pouvoir aux Etats-Unis, qu’il s’apprête à livrer l’Ukraine sur un plateau d’argent à Vladimir Poutine et que l’extrême droite continue de progresser en Europe, notre démocratie n’a jamais été aussi menacée que ces dernières semaines.
« L’Europe et la France sont face à l’histoire : elles doivent se lever ou disparaître » a déclaré Raphaël Glucksmann en clôture du Congrès de Place publique, qui se tenait ce week-end à Paris en présence de 1 500 adhérents et de sympathisants de gauche.
A la fin de son discours de clotûre, Raphaël Glucksmann a lancé un appel à tous les « démocrates de combat » à s’engager pour protéger et renforcer la démocratie, dans un contexte international et européen où elle n’a jamais été autant menacée.
L’engagement ne suffit plus, entrons en résistance !
Voici l’appel passé ce week-end par Raphaël Glucksmann et Aurore Lalucq :
Un basculement historique
La nouvelle alliance entre Trump et Poutine confirme qu’une internationale autoritaire a pris forme. Elle peut compter dans chaque pays européen sur des alliés fidèles : les partis d’extrême droite, ces patriotes de pacotille prêts à servir des puissances étrangères hostiles aux principes et aux intérêts de nos nations.
Face à cela, nous avons une responsabilité historique. La France et les Français valent mieux que ce repli servile. La question n’est plus de savoir si nous devons agir, mais comment et avec quelle force.
La démocratie française n’est pas un acquis, elle est un combat. Un combat pour notre souveraineté, nos libertés, notre modèle de société. Partout, des femmes et des hommes se lèvent pour défendre ces principes menacés. Nous sommes nombreux, nous sommes déterminés, et nous avons les moyens de résister.
Pour agir, c’est maintenant ou jamais
Construisons ensemble une force qui pèse, qui agit, et qui préserve notre devise « Liberté, égalité, fraternité » ! À partir de ce jour, on s’organise, on se bat, on avance.
Nous avons trop longtemps cru que l’histoire était écrite d’avance, que la démocratie allait de soi. Mais aujourd’hui, elle est attaquée. Les adversaires de la liberté avancent à visage découvert. Nous n’avons plus le choix : soit nous nous organisons et nous battons, soit nous laissons les autres décider pour nous.