Place publique, ce que nous sommes
Place publique est un mouvement hybride, à la fois parti politique et mouvement citoyen. Nous sommes mûs par l’urgence d’agir et la nécessité d’opérer des changements structurels pour répondre en profondeur et durablement aux urgences écologique, démocratique, sociale, féministe et européenne.
Citoyens engagés, militants des luttes humanistes, sociales et écologistes, associatifs, acteurs de terrain, intellectuels, chercheurs, entrepreneurs, artisans, ouvriers, scientifiques, magistrats, fonctionnaires, étudiants, employés, retraités, nous sommes orphelins d’une représentation politique en accord avec nos valeurs et nos préoccupations. Pour nous, “s’engager en politique” c’est reprendre notre destinée, c’est se saisir du pouvoir d’agir pour changer le monde de demain.
Place publique, ce qui nous rassemble
Nous partageons la prise de conscience d’un glissement de notre société face auquel il est urgent de nous mobiliser. Nous constatons :
- Une crise écologique sans précédent
- Un accroissement des inégalités
- Une fragilisation des institutions et des structures démocratiques
- Un diktat des multinationales, du libre-échange, de la corruption
- Une poussée inquiétante des populismes en Europe.
Face à ces constats, nous ambitionnons de refonder, ensemble, un nouveau projet de société. Nous nous inscrivons dans une vision du monde avec un horizon de transformation sociale cohérente et désirable, qui nous permettra d’offrir une alternative politique crédible au duel mortifère entre libéraux et populistes.
Cette co-construction doit s’appuyer sur un récit collectif et un socle de valeurs communes, traits d’union de nos sociétés : la probité, la sincérité, la confiance, la recherche d’une socialisation heureuse qui passe par l’accueil, la coopération, l’empathie…
Place publique, ce que nous voulons
Place publique entend prendre toute sa place dans le paysage politique français et européen. Nous voulons contribuer au rassemblement des forces de gauche et écologistes. Nous voulons œuvrer à cette indispensable union pour rassembler les Français.e.s, les Europén.ne.s, autour d’un projet politique ambitieux qui offre de nouvelles perspectives en construisant une société des égaux.ales, en préservant notre éco-système et en associant étroitement les citoyen.ne.s aux affaires qui les concernent directement.
Nous voulons nous réarmer intellectuellement et occuper le vide laissé dans l’espace public. Nous aspirons à réaffirmer des valeurs sociales, solidaires, et écologiques aujourd’hui prises en otage entre l’ultra-libéralisme se revendiquant comme seul progressisme d’un côté, et le national-populisme de l’autre. Nous voulons donner au projet européen une dimension démocratique, écologiste et humaine car la communauté des nations européennes est la bonne échelle pour mener les transformations qui s’imposent d’urgence à nos sociétés (changement climatique, érosion de la biodiversité, gestion des flux migratoires, régulation du capitalisme, fiscalité des entreprises…).
Place publique, nos principes
— La probité
Il n’y a aucune raison que l’honnêteté soit devenue rare en politique. Cette revendication est fondamentale car il s’agit de transformer notre rapport au politique pour se mettre au service de la planète et des humains.
— La mise en sommeil des égos.
Remiser les egos au placard renouvelle radicalement le champ des possibles. C’est s’entendre parler, se questionner sur la pertinence de nos propos, pratiquer le doute, accepter de se remettre en cause, y compris publiquement, sans avoir peur du ridicule car la sincérité n’est raillée que par les faibles et les cyniques. Au fond, taire les excédents d’ego, c’est être profondément démocrate.
— La transparence infaillible de la sphère publique et son pendant, le strict respect de la vie privée
La transparence, notamment en matière d’usage des fonds publics et de respect des données personnelles, doit être un mode de fonctionnement par défaut des élus et gouvernants dans leur exercice des responsabilités publiques.
— Une distance radicale vis-à-vis des lobbies
Échanger avec les représentants d’intérêts privés fait partie de l’exercice d’une fonction publique, mais ne pas faire preuve de discernement, comme l’exigent les codes de déontologie parlementaire par exemple, est un manquement impardonnable au mandat clair de défense de l’intérêt général.
— Accepter le droit à l’erreur
Nous remettons en cause le principe des personnages providentiels et omniscients qui auraient réponse à tout. Nous revendiquons le droit à l’erreur, le droit d’être ignorants.
Nous sommes engagés dans une démarche de connaissance et de compréhension du monde, mais cela n’empêchera aucun de nous, dans notre mouvement, de dire des bêtises parfois. A nous de nous entre-corriger et de nous faire grandir, dans une démarche de construction collective de nos savoirs.
— La bienveillance, la sincérité, l’empathie
Ce sont, avec l’honnêteté, les pierres angulaires de notre projet. Cultiver la bienveillance implique une transformation radicale de l’aventure politique collective et de notre rapport individuel à l’autre. Être sincère, empathique et bienveillant est une fin autant qu’un moyen. C’est une discipline souvent difficile à s’appliquer à soi-même et aux autres, mais toujours fructueuse.