Aurore Lalucq a cofondé le think tank Institut Veblen, dont l’objectif est de produire des idées pour mettre l’économie au service de la transition écologique et sociale.

Spécialiste de la monétarisation et de la financiarisation de la nature, de la transition sociale-écologique et de la régulation bancaire, elle a écrit avec l’économiste Jean Gadrey l’ouvrage « Faut-il donner un prix à la nature ? » qui a obtenu le prix du livre de la fondation de l’écologie politique en 2015.

Aurore Lalucq est auteure de plusieurs livres sur les questions économiques sociales et écologiques (Transition écologique, mode d’emploi, 2014 ; Produire plus, polluer moins : l’impossible découplage, 2014 ; Les Banquiers contre les banques — Le rôle de la criminalité en col blanc dans les crises financières, 2015 ; Lettre aux Gilets jaunes, pour un New Deal vert, 2019). Proche des économistes écologistes, hétérodoxes, et des socio-économistes, elle collabore avec James K. Galbraith, avec qui elle organise des conférences régulièrement.

En 2016 et 2017, elle participe à la coordination du European New Deal de DiEM25. Elle travaille régulièrement avec Dominique Méda avec qui elle dirige des séminaires sur le travail et l’écologie et a notamment organisé en 2017 l’audition des candidats à la présidentielle sur la transition écologique.

Aurore Lalucq est directrice de la collection de livres portant sur la théorie économique et sur la transition écologique chez l’éditeur Les petits matins. Elle est notamment à l’origine de la traduction française de l’économiste américain Hyman Minsky, réputé pour avoir prévu la crise de 2008, et des premiers écrits de Yanis Varoufakis.

Dans le cadre de son mandat au Parlement européen, elle promeut une transition écologique et sociale ambitieuse auprès des décideurs, et en lien étroit avec la société civile (ONGs, syndicats, chercheurs). Elle préside l’intergroupe parlementaire sur le Green New Deal. Initié dès le début de son mandat, cet intergroupe offre un espace de concertation autour de la réorientation du modèle économique de l’Union européenne face aux défis environnementaux et sociaux. Il ambitionne aussi de peser sur les arbitrages pris par la Commission dans le cadre de son « Green Deal ». Elle se bat pour imposer une politique industrielle centrée sur le low-tech, un plan de lutte contre la pauvreté environnementale, un plan massif d’investissement dans la rénovation thermique des bâtiments, la réhabilitation du principe d’Etat employeur en dernier ressort pour embaucher partout des fonctionnaires qui s’attèlent à la transition écologique.

Aurore Lalucq est également rapportrice sur le semestre européen 2020 dans l’objectif de réorienter radicalement des politiques économiques européennes. Elle souhaite faire de cette instance de coordination des politiques publiques des Etats membres une enceinte qui acte la post-croissance et l’urgence climatique, intègre de nouveaux indicateurs sociaux et environnementaux, et dialogue étroitement avec les partenaires sociaux pour mettre en place la transition écologique et sociale en Europe.

Photographie officielle : Crédit Maxime Maitre