Nous sommes le 8 mars 2021, et l’égalité entre les femmes et les hommes n’est toujours pas une réalité.
Ce n’est pas une réalité dans le monde du travail, ce n’est pas une réalité dans le monde de la culture, en politique, dans l’espace public, ce n’est pas une réalité au sein des foyers.
Ce n’est pas une réalité malgré les combats portés depuis des dizaines d’années par des associations, des collectifs, des militants et des militantes féministes.
Et malheureusement, la crise sanitaire a aggravé la situation. Il est de notre responsabilité politique d’agir concrètement. Au nom des militants, je voudrais m’attarder sur quelques propositions concrètes.
D’abord la clause de l’Européenne la plus favorisée afin que les européennes puissent bénéficier de ce qui se fait de meilleur en Europe.
Ensuite, le droit à disposer de son propre corps doit être ré-affirmé, il doit être garanti. Malheureusement, l’accès à l’IVG reste encore trop souvent empêché quand il n’est pas carrément menacé, comme en Pologne.
La précarité menstruelle est aussi un combat que nous portons notamment à travers nos jeunes afin que chaque femme puisse bénéficier de protections périodiques gratuites. C’est un enjeu de santé publique, et c’est un enjeu de pouvoir d’achat.
Les inégalités salariales restent également une lutte à mener. La législation doit évoluer et les employeurs doivent être plus fermement obligés de payer une femme comme ils paient un homme.
Enfin, l’éducation. L’éducation au respect de l’autre. L’éducation à la lutte contre les stéréotypes et à la culture de l’égalité, et cela commence dès les crèches, dès l’école.
Bien évidemment, l’égalité des droits pour les femmes ce n’est pas que le 8 mars. C’est partout, tout le temps, c’est toute l’année, c’est en toute circonstance.
Place publique continuera de défendre le droit, les droits des femmes, et à ce que chacun et chacune puissent vivre la vie qu’il et elle souhaitent mener.