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Le gouvernement français veut exclure la définition du viol de la loi européenne sur les violences contre les femmes.
Alors que plus de 100 000 viols sont enregistrés dans l’Union européenne chaque année, notre pays, la France, refuse au Conseil européen une avancée majeure pour protéger les femmes européennes.
Vous vous rendez compte ?
C’est un scandale. Et nous pouvons, nous devons agir.
La décision finale peut intervenir prochainement lors de réunions entre le Parlement – qui inclut la définition du viol dans sa loi -, la Commission européenne – qui est pour – et le Conseil européen, bloqué par la France et d’autres pays.
C’est le moment de faire entendre votre voix. Alors merci de signer et partager massivement cette pétition autour de vous.
Voici les coulisses de ce scandale : il y a deux mois, nous avons voté au Parlement européen une législation de lutte contre les violences faites aux femmes.
Concrètement, cette législation vise à harmoniser les définitions, les sanctions et les protections à travers toute l’Europe dans la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.
Au cœur de cette législation, il y a l’article 5 sur la définition du viol. Il affirme une chose simple : un rapport sexuel sans consentement est un viol.
Autrement dit, imposer un rapport sexuel à une personne contre son consentement est un viol, c’est simple et cela doit s’appliquer à l’ensemble de l’Union européenne.
Cela vous semble évident ? À nous aussi.
Ici au Parlement, nous l’avons voté à la quasi unanimité. Gauche et droite ensemble. Mais pourtant notre gouvernement s’y oppose au Conseil européen.
Dans les prochaines semaines se tiendront des réunions de « trilogues » décisives. La députée S&D Evin Incir nous représentera et défendra notre position lors de ces trilogues.
Aidons-la à arriver à ces négociations en position de force en nous mobilisant et en nous faisant entendre d’Emmanuel Macron.
Qu’est-ce qu’un trilogue ? C’est une négociation entre le Parlement européen, la Commission européenne et les États membres.
Le Parlement européen et la Commission européenne font front commun pour inclure le viol dans la loi européenne. Des États membres, dont l’Italie et la Belgique, les soutiennent publiquement dans ce combat.
La France ne doit pas bloquer cette avancée. Pas en notre nom. Nous comptons sur vous pour faire basculer la décision en notre faveur.
Plus votre mobilisation sera massive, plus Emmanuel Macron et son gouvernement seront obligés de nous écouter et cesseront de bloquer cette avancée majeure.
25 septembre 2023 | Place Publique