Place publique appelle à reprendre le combat contre la fast-fashion au niveau national !

Malgré les alertes et la nocivité évidente des marques de fast-fashion au sein de l’Union européenne, le raz de marée commercial que représentent Temu et Shein prend de l’ampleur. 

En France, ces plateformes représentent à elles seules désormais 22% des colis transportés par La Poste. Ces marques sont toxiques pour notre économie et vérolent jusqu’à l’économie circulaire et le don de vêtements: même Emmaüs croule sous des dons de vêtements issus de la fast-fashion, invendables dans ses boutiques de seconde main faute de qualité !

Au niveau du continent, la législation sur le devoir de vigilance des entreprises votée au Parlement européen cette année est une véritable avancée pour limiter le pouvoir de destruction de la fast-fashion. En attendant sa mise en œuvre et celui d’autres instruments européens, intervenir à l’échelle française est incontournable


Alors qu’en mars dernier, le Parlement français avait voté un projet de loi restreignant les pratiques nationales des marques de fast-fashion, la dissolution de l’Assemblée Nationale a mis un coup d’arrêt à des mesures urgentes à tout point de vue.


Bloqué au Sénat, le projet de loi n’est plus à l’ordre du jour au Parlement : c’est pourtant dès maintenant qu’il faut agir ! Place publique appelle nos élus à l’action sans délai. 

Il y a urgence à réguler SHEIN et la fast-fashion. 

  • Nous demandons un bouclier législatif et réglementaire pour lutter contre « l’obsolescence culturelle », en encadrant la publicité comme les stratégies marketing qui poussent à la surconsommation. 

  • Nous réclamons également de bloquer tout site internet d’une marque qui met sur le marché un nombre de nouvelles références supérieur ou égal à 1000 par jour.

SHEIN est un symbole de cette industrie de la fast-fashion qui se moque des droits humains, viole les droits sociaux et saccage l’environnement. 

SHEIN marque l’aboutissement de leur course délirante aux plus bas coûts de production.

Il est de la responsabilité de l’exécutif et des législateurs de reprendre les discussions au parlement pour rendre impossible ce modèle fondé sur l’abolition des droits sociaux et la destruction de l’environnement.


Le temps des intentions non suivies d’effets pour la planète, notre souveraineté ou le respect de la dignité humaine est révolu !

29 novembre 2024 | Place Publique